« Humiliez-vous sans cesse, et abaissez-vous à vos propres yeux et aux yeux des autres, pour que vous puissiez devenir grands aux Yeux de Dieu. » Saint Philippe Néri
Observons la crèche. Un tout petit enfant est couché dans une mangeoire. Il n’a pas de matelas, il repose sur un peu de paille. Qui est ce petit enfant ? Il est Dieu. Le mystère de Noël, le mystère de Dieu fait homme est le mystère de l’humilité. Dieu tout-puissant s’est fait petit bébé. Il nous a montré l’exemple. Pour arriver au Ciel, Sainte Thérèse de Lisieux nous conseille de nous abandonner complètement à Dieu, comme un petit bébé dans les bras de sa maman. Sans elle, le petit bébé ne peut rien. Il compte sur elle pour continuer à vivre.
L’humilité, c’est reconnaitre que sans Dieu, nous ne sommes rien, nous ne pouvons rien. Attention ! Ce n’est pas dire : « je suis nul, je ne vaux rien ». L’humilité est vérité : nous sommes tous des merveilles mais le mérite n’en revient qu’à Dieu seul. La Vierge Marie nous montre la voie dans le Magnificat. Elle pourrait s’enorgueillir auprès de ses amies d’avoir été choisie pour être la mère de Dieu, mais elle chante : « Le puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom ! ».
Saint Augustin nous apprend que l’humilité est le fondement des vertus. Sans humilité notre obéissance, notre joie, notre persévérance seront réduits à néant car nous en tirons une gloire égoïste.
L’humilité le terreau sur lequel prospèrent toutes les vertus. Elle rayonne de mille autres petites vertus : obéissance, douceur, pauvreté, simplicité, modestie, silence, gratitude, bienveillance, modestie, abandon et confiance en Dieu seul. L’humilité est la petite vertu cachée qui fait étinceler toutes les autres. Le chemin du ciel est oubli de soi. C’est le combat de notre vie.
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